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Les sécheresses et la désertification continuent d’affecter de vastes régions de notre planète. Considérées par les Nations Unies comme une menace majeure pour le développement durable, les sécheresses toucheraient plus de trois quarts de la population mondiale.
Impactées par des lois discriminatoires et souffrant d’un accès inégal aux ressources naturelles, les femmes sont souvent touchées de manière disproportionnée par les effets des sécheresses, de la dégradation des terres et de la perte de biodiversité. Reconnaître leurs droits à la propriété foncière et à participer aux processus décisionnels est essentiel pour parvenir à un développement durable inclusif et équitable.
Dans un édito publié récemment par CNBC Afrique à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, l’ancienne présidente Ellen Johnson Sirleaf souligne que le moment est venu de mettre à contribution le potentiel des femmes en tant qu’actrices du changement et contributrices clés du développement durable, en particulier sur le continent africain.
Les femmes africaines ont un rôle crucial à jouer dans la conservation et la gestion des ressources naturelles. Cependant, elles restent soumises à des pratiques et des normes discriminatoires qui limitent leur capacité à remplir leur rôle de leaders et de défenseuses du développement durable.
Pour la présidente Sirleaf, s’intéresser aux défis environnementaux à travers le double prisme de la conservation et de l’égalité de genre est essentiel pour obtenir des résultats positifs pour les personnes et la planète :
« Les liens entre l’égalité de genre, la dégradation des terres et le développement durable sont indéniables… L’autonomisation économique et sociale des femmes améliore non seulement leur propre bien-être, mais conduit également à des résultats positifs pour leurs familles, leurs communautés et l’environnement. »
En mettant en avant sa mission de promotion du leadership et de l’autonomisation économique des femmes, Madame Sirleaf souligne que le Centre EJS s’efforce de faire tomber les barrières qui entravent la pleine participation des femmes. Les leaders africains, les gouvernements et la société civile doivent participer à l’élimination de ces obstacles, ajoute-t-elle.
Le Centre EJS estime que doter les femmes africaines des compétences et des connaissances appropriées peut les aider à remplir leur rôle de leaders efficaces et de promotrices du développement durable :
« Un leadership pertinent et réfléchi est ce qui propulsera l’Afrique vers l’avant. Nous reconnaissons que l’autonomisation des femmes n’est pas seulement une question de justice, mais aussi une condition préalable à la réalisation d’un écosystème global durable. »
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