Translated from English to French
[...] Dans une étude réalisée en 2014, le Ministère de la Protection de l’Environnement et le Ministère de la Terre et des Ressources ont constaté que près de 20 pourcent des terres arables de la Chine étaient polluées. Des échantillons de sol provenant de partout au pays ont donné des résultats positifs pour des toxines comme le cadmium, le nickel et l’arsenic – résultat probable de décennies d’industrialisation non réglementée et de pratiques agricoles à intensité chimique élevée que le gouvernement chinois tente maintenant de mettre en place.
En tant que nation avec plus d’un milliard de bouches à nourrir, les préoccupations environnementales ont longtemps été reléguées au second plan de la sécurité alimentaire. Le passé des famines déclenchées par les pratiques agraires communistes en Chine ont amené le gouvernement à prendre des initiatives assurant une croissance suffisante des denrées comme le riz et le blé, mais sans prendre en compte l’impact environnemental sur le long terme des moyens utilisés pour accroître les rendements.
L’engouement de la fin du vingtième siècle pour une croissance plus importante – et accélérée – a conduit à une surutilisation généralisée des engrais chimiques. Selon les données recueillies par la Banque Mondiale en 2016, les agriculteurs chinois ont utilisé trois fois plus d’engrais chimiques que la moyenne internationale. La même année, le Ministère de l’Agriculture a mis en place un plan afin de limiter le déploiement d’engrais chimiques pour assurer une croissance zéro de l’utilisation d’ici 2020. Le plan semble avoir toutes ses chances de réussir – la croissance est restée inférieure à 1 % par an depuis. [...]
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