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Sénat
Sous-comité sur la protection du consommateur
Claire McCaskill, Sénatrice E.U.
17 juin 2014
McCaskill s’en prend arnaques aux régimes qui représentent « une crise en matière de protection du consommateur ».
Le président de la commission sur la protection du consommateur pose des questions difficiles à l'animateur de télévision, M. Oz, sur les allégations visant des produits « miraculeux » et exhorte les médias à en faire davantage pour dépister la publicité mensongère.
Le mardi 17 juin 2014.
WASHINGTON – Claire McCaskill, Sénatrice E.U. a aujourd’hui pris pour cible les arnaques aux régimes amincissants qu’elle considère représenter « une crise en matière de protection du consommateur » et a utilisé une audience du comité de protection du consommateur qu’elle dirige pour adresser des questions difficiles au présentateur populaire de télévision le docteur Mehmet Oz à propos de ses affirmations fréquentes au sujet de produits « miracles », et afin d’explorer les options des régulateurs et du secteur pour se débarrasser des pratiques trompeuses, ainsi qu’exhorter les médias à filtrer les publicités mensongères.
« Nous avons tous entendu et vu les publicités promettant des pertes de poids rapides et substantielles à la condition de prendre cette pilule, cette boisson, d’utiliser cet appareil, ou d’appliquer cette crème », dit McCaskill, Présidente du sous-comité sur la protection du consommateur, la sécurité des produits et l'assurance. « Tout cela sans ajuster son régime alimentaire ou augmenter son activité physique. Cela semble trop beau pour être vrai, et évidemment ça l’est. »
McCaskill interrogea le Dr Oz sur son rôle, « intentionnel ou non, dans la perpétuation de ces arnaques, » citant trois exemples de déclarations spécifiques faites précédemment par le Dr. Oz au sujet de son programme :
- « Vous pouvez penser que la magie est une illusion, mais ce petit haricot fait dire aux scientifiques qu’ils ont trouvé le remède magique pour perdre du poids et ce pour tout type de corps. C’est de l’extrait de café vert. »
- « J’ai le remède miracle numéro un en bouteille pour brûler votre graisse. C’est de la cétone à la framboise. »
- « Garcinia cambogia : peut-être la solution la plus simple pour éliminer votre graisse pour de bon. »
« Je n’arrive pas à comprendre Dr Oz, » dit McCaskill. « Je comprends que vous fassiez beaucoup de bien dans votre émission. Je comprends que vous donnez beaucoup d’informations qui sont bonnes… vous êtes très talentueux et vous êtes à l’évidence très intelligent. Vous avez une formation médicale… je ne comprends pas pourquoi vous avez besoin de dire ces choses alors que vous savez qu’elles sont fausses. Alors que vous avez ce mégaphone incroyable, pourquoi rabaisser votre propre émission ? ... Avec le pouvoir viennent de grandes responsabilités. »
Oz défendit son soutien apporté aux graines de café vert en citant une étude clinique que McCaskill critiqua comme étant financée par le fabricant du produit et défendit également la place des médecines alternatives dans son émission, incluant le « pouvoir de la prière ».
« Mais les prières sont gratuites », contra McCaskill. « Vous n’avez pas à acheter la prière. »
« Oui, c’est un très bon point, » reconnu Oz, admettant plus tard, « J’ai utilisé un langage fleuri… ce qui devait aider, mais qui a fini par être incendiaire et a fourni matière à des publicitaires peu scrupuleux… Je réalise que pour mes collègues de la commission fédérale du commerce, j’ai rendu leur travail plus difficile », et accorda, « J’ai besoin de faire partie de cette solution…je veux jouer un rôle. »
Le sénateur républicain du Nevada, Dean Heller, reconnu le problème, citant le potentiel de propagation de confusion « lorsqu’une personne qu’ils pensent crédible sur le sujet fait une déclaration », et Oz accepta également une requête de l’ancien procureur du Connecticut et du Sénateur Richard Blumenthal « d’aider à endiguer l’épidémie « de publicités trompeuses de ces produits ».
Mary Koelbel Engle, de la commission fédérale du commerce (CFC), directrice associée de la division des pratiques publicitaires, a convenu : « Lorsque des consommateurs voit des produits et des ingrédients commercialisés de façons sophistiquée sur des médias respectés et vantés par des gens en qui ils ont confiance, il peut être difficile pour eux d’écouter leur voix intérieure qui les met en garde. C’est pourquoi nous cherchons depuis longtemps à créer un partenariat avec les médias afin de filtrer les publicités trompeuses sur les régimes avant qu’elles ne soient dans la nature. »
McCaskill a aussi noté que le problème des publicités trompeuses, un problème que l’ancienne procureure et Sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar épingle comme « séduisant » pour beaucoup de consommateurs, n’est pas nouveau. La CFC a intenté sa première action en justice sur la perte de poids en 1927, lorsque le « Reducine » de McGowan affirmait dans le magazine « True romance » que l’excès de graisse était littéralement dissolu, résultant en une silhouette fine et proportionnée, donnant à chaque homme et femme la grâce qu’ils désirent à leur corps. Depuis la CFC a intenté plus de 250 actions en justice remettant en question des affirmations fausses et non-prouvées sur la perte de poids, incluant 4 accords annoncés en janvier et une plainte portée à la cour fédérale le mois dernier contre les vendeurs des suppléments du régime « grains de café verts ».
Des discussions supplémentaires à l’audition, centrées sur les conseils donnés aux éditeurs et diffuseurs ont eu lieu plus tôt cette année sur la manière de repérer les affirmations trompeuses lors du filtrage des publicités avant publication.
D’autres témoins à l’audience de ce jour incluaient : C.Lee Peeler, Président et Directeur du conseil d’auto régulation de la publicité ; Steven Mister, Président Directeur du conseil sur la nutrition responsable ; Robert Hatton Haralson IV, Directeur Exécutif de TrustInAds.org ; et Dr. Daniel Fabricant, Directeur Exécutif et PDG de la Natural Product Association.
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